Page:Baillon - La Vie est quotidienne, 1929.djvu/129

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— Ah ! non, pas Védrines. Il faut une poursuite, tu comprends. Et maintenant. Troisième télégramme. Douvres. De notre envoyé spécial. La foule

Quelle foule, mon Dieu ! Noire ! compacte, en algues le long des falaises, en grappes sur les arbres.

— Tu es sûr, dit Philippe, qu’il y a des arbres sur la falaise à Douvres ?

— J’en plante, mon vieux.

… en grappes sur les arbres, jamais notre envoyé spécial n’avait vu une foule si dense. De loin cela grouillait. De près on distinguait les détails.

Voici le corsage plat d’une Anglaise, le teint rouge d’un Anglais, les moustaches d’un Français.

— … rançais.

Et par-dessus le tumulte de ce monde, les camelots hurlent : l’un offre des jumelles, l’autre des cocardes.

— … cardes.

La plupart sont aux couleurs françaises. Un monsieur qui en tient pour Baumont traite de salaud

— Oh !