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M. Jean Lhair ? », il grogne un imperceptible non. Puis définitivement sûr d’être seul, il laisse là ce bazar. Courte pause. Ce silence presque effrayant d’un journal où toutes les machines se sont arrêtées. Midi cinq. Dans le couloir léger Clac-clac de talons qui ne sont pas sûrs de leur chemin. Une petite voix : Psst ! » M’sieur Jean Lhair.

Jean Lhair, qui se précipite. — Ah ! chérie !…

ACTE IIIe


Un réduit qui sert de vestiaire. Au mur, portemanteaux vides. Clouée du jour, la pancarte qui convient à l’endroit : Une place pour chaque chose. Chaque chose a sa place. Remisés sur le parquet, des journaux par piles. Pas de fenêtres. La lumière tombe d’en haut. Des nuages passent. Par moments il fait très noir. La porte s’ouvre et la tête de Jean Lhair apparaît, puis le buste de Jean Lhair, puis Jean Lhair au complet, qui tire, après lui, une gentille menotte et tout ce qui s’ensuit.

Jean Lhair. — Par ici, ma chérie. (Il donne un tour de clef.)