Page:Baillon - La Vie est quotidienne, 1929.djvu/179

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en avoir l’air il l’amène dans un coin, hésite s’il attaquera à droite ou bien à gauche, fonce en avant, la cloue avec son gros ventre contre le mur.

Petite chérie. — Ouf !

Jean Lhair. — Et maintenant, sois gentille.

Silence. Petite chérie a mis les bras autour des reins du gros monsieur. Il souffle un peu. C’est plus difficile que tantôt pour l’épingle. À un moment, il lève les yeux, aperçoit la pancarte : Une place pour chaque chose ; chaque chose à sa place. Il s’arrête interloqué, mais presqu’aussitôt se reprend : À sa place ! Eh ! Eh ! c’est ce que j’essaie.

Silence. Un nuage passe. On n’y voit plus.

Petite chérie. — Aie !


Rideau