Page:Baillon - La Vie est quotidienne, 1929.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à gauche vers l’endroit précis où s’est rendue tantôt la petite fille.

— Rrrrr… Une averse sur un tambour.

Mine dégoûtée de Monsieur. Heureusement on oublie le déclic, on s’en va.

Dans l’antichambre remue-ménage. Départ général. Quel silence ! Monsieur écrit : une ligne, deux lignes ; il va prendre une nouvelle feuille, il… quand brusquement on frappe à sa porte. Il sursaute. Il grince des dents. Parlera-t-il enfin ? Il en a bien l’air. Il se dresse. Mais la porte s’ouvre et la femme de ménage entre avec ses brosses :

C’est moi, Monsieur.

Monsieur se tait.

Le rideau tombe.


ACTE III


Le soir de ce même jour. Si on voulait amuser le public, cet acte se passerait dans un lit. Comme indication, le pyjama de Madame suffit. Le coin du feu. Fauteuils : Madame à droite,