Page:Bainville – Au seuil du siècle.djvu/106

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Et l’on en vient souvent à s’accuser tous deux
De tous les noirs chagrins qui suivent de tels feux…

Vers que paraphrase d’ailleurs toute une bonne moitié du roman de Stéphanie. Mais M. Paul Adam ne s’embarrasse pas pour si peu de chose. Les nuances ne lui importent guère, et sa logique vit fort bien avec de grand trous. On ne sait ce qu’en penseront des « latins ». Mais c’est insuffisant pour de simples Français.

Nous ne nous donnerons pas la peine de réfuter plus longtemps le paradoxe de M. Paul Adam sur Molière. Quant au roman lui-même qui a servi de prétexte à ses invectives, qu’en dire, sinon qu’il est contourné, qu’il sent l’effort comme tous les livres du même auteur ? M. Paul Adam se donne beaucoup de mal pour ne pas dire comme tout le monde des choses très ordinaires. Son style haletant, sous pression d’une perpétuelle ironie, amuse