Page:Bainville – Au seuil du siècle.djvu/113

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE ROMAN
DES GRANDES AFFAIRES

Des gens se plaignent de la platitude de notre temps. Ce sont des sots. Et il s’en est toujours trouvé pour déplorer la platitude de tous les âges. À la vérité, les sujets capables d’émouvoir les sensibilités et d’ébranler les imaginations sont aussi nombreux aujourd’hui que jamais. Ainsi lorsqu’on nous rapporte les prodigieuses histoires des grands manieurs d’affaires américains, leurs biographies digne des contes de fées, leurs entreprises dont l’ampleur dépasse le commun de nos imaginations, ne peut-on pas dire que rarement on a vu pareil excitant pour les esprits ?

Il faut remarquer que c’est un roman-