tions nouvelles et toujours amusantes, sur diverses scènes de Paris, est vite devenu populaire. Il l’est au point d’avoir créé assez vite des imitateurs. C’est en cela que M. Courteline se hausse à la taille de Balzac et de Dumas fils.
Et peut-être, en ce sens, les dépasse-t-il. Les succédanés de Rastignac et de Ryons ne devaient guère être que d’insupportables paradeurs. Les imitateurs que font les héros de M. Georges Courteline serviront, au contraire, et peut-être avec efficacité, le bien général.
On a assez reproché au Français, et l’on avait raison, cette contradiction essentielle de son caractère par laquelle, impatient de toute autorité, et prompt à s’enflammer pour la vaine liberté politique, il n’offre, au contraire, que douceur, humilité, il faut presque dire empressement à la rogue tyrannie des bureaux ; les bureaux en ont profité pour se rendre encore plus désagréables à un public trop accommodant. Et