Page:Bainville – Au seuil du siècle.djvu/24

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en propres termes, s’appelle Travail. Il y peint sept cents pages des beautés de la cité future. C’est un livre enfantin et qui répand un ennui dense. Tous les procédés littéraires déjà usés dans la longue série des Rougon-Macquart y sont répétés jusqu’à la nausée. C’est la plus basse combinaison de naturalisme et de romantisme qui se puisse concevoir. Il y en a assez pour faire prendre en dégoût à une intelligence un peu pure les théories sociales que Travail prétend exprimer. Bref, ici comme ailleurs, M. Zola a obéi à sa fonction naturelle qui est de corrompre tout ce qu’il touche.

Ce n’est point qu’il ait gâté l’idée socialiste par ses imaginations ordinaires. On en retrouve encore (le contraire n’étant pas possible), mais elles ne sont pas comme dans le Rêve attachées au sujet même. C’est d’une autre façon qu’il a rabaissé une conception dont il faut reconnaître que certaines