vaille la peine d’être contée. On cite Arthur Rimbaud. Et puis après lui ?
C’est pourquoi l’on ne prend que plus d’intérêt à celles de ces existences qui sortent du commun. Peut-être à cause de cela se souviendra-t-on plus longtemps, par exemple, de Rimbaud que de Mallarmé. Pourtant le talent du premier fut mince. Et le second fut un chef d’école, exerça une réelle influence littéraire : mais c’était un professeur d’anglais qui logeait rue de Rome, corrigeait des thèmes au lycée Condorcet et, le dimanche, payait sa stalle au concert Lamoureux, tandis que Rimbaud courut le monde et les aventures et revint, chargé d’or, des fabuleuses contrées : alléchante introduction à son œuvre poétique, bien que c’en ait été l’épilogue.
Il y a un romancier anglais dont la personnalité doit nous être, en France, sympathique à beaucoup d’égards, et de qui l’œuvre bénéficie de la même