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les, on donne des bains. Pour calmer la soif, M. Lafosse propose de donner des gargarismes d’eau fraîche.


Péritonite puerpérale. Ne possédant pas d’exemples de cette variété de péritonite, chez nos animaux, nous allons exposer le traitement qui réussit presque toujours dans la médecine de l’homme. Nous voulons parler de la médication mercurielle que quelques vétérinaires ont appliquée à une forme de péritonite d’abord, et à toutes plus tard.

Voici comment M. Lafosse propose de changer pour nos animaux, la manière de pratiquer cette médication, méthode préconisée par M. Velpeau en médecine humaine :

Saignées au début ; si le mal progresse, on fait des frictions de pommade mercurielle double, à la dose de 64 à 200 grammes, pour les solipèdes, de 4 à 12 grammes pour les chiens ; toutes les deux heures on répète ces frictions qu’on ne doit faire qu’avec lenteur et précaution, pour ne pas comprimer le ventre.

Puis, on recouvre les parties frictionnées d’un bandage de laine.

Si l’inflammation du tube digestif ne se joint pas à celle du péritoine, on administre, chaque deux heures, du calomel à la dose de 1 à 2 grammes pour les grands animaux, 0,05 à 0,10 grammes pour les petits. Si, au contraire, il y a gastro-entérite, on donne de l’huile de ricin, ou de l’eau de Sedlitz à dose purgative.

Certains praticiens ont prétendu que, pour produire l’effet désiré, la médication doit terminer le ptyalisme mercuriel. Des auteurs recommandables ont, au contraire, affirmé qu’il était inutile d’obtenir cet effet qui n’est pas toujours sans gravité.

Beau recommande, après les premiers moyens employés