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à Locarno du 25 juin au 3 juillet 1871, ne fut pas terminé lui non plus. Il n’a pas été possible de l’insérer dans le tome III ; je le publie ici à la suite du Préambule, d’après le manuscrit original qui est conservé ;

6o Une Lettre au journal la Liberté, de Bruxelles (inachevée, 31 pages), datée du 5 octobre 1872. Cette lettre, n’ayant pas été terminée, ne fut pas envoyée. Elle a été publiée, vingt-deux ans plus tard, dans le numéro de juillet-août 1894 de la Société Nouvelle, de Bruxelles, mais d’une façon incorrecte ; le texte que contient le présent volume a été collationné sur l’original pour la partie dont le manuscrit existe encore ;

7o Un Fragment (inédit, 75 feuillets) rédigé en novembre et décembre 1872. Ce devait être une suite de L’Empire knouto-germanique, comme l’auteur l’a indiqué dans un passage de son manuscrit (feuillet 58). C’est la dernière fois, à ma connaissance, que Bakounine ait repris la plume pour travailler à ce livre qu’en avril 1871 il avait appelé son « testament », et qu’il renonça à terminer, bien que, depuis décembre 1872, il ait vécu encore trois ans et demi. En 1873, il entreprit encore un grand ouvrage, en russe, Gosoudarstvennost i Anarkhia (Étatisme et Anarchie), dont il n’écrivit que la première partie ; il semble que depuis son installation à la Baronata (octobre 1873), sa veine ait tari.

Ces divers écrits ne le cèdent en intérêt à aucun de ceux qui sont contenus dans les trois volumes précédents, et on y trouvera quelques-unes des meilleures pages que Bakounine ait écrites.

Dans la suite des Lettres à un Français, l’auteur se demande, à un moment, ce que deviendrait le socialisme en Europe, si la France était vaincue ; il entreprend de passer en revue la situation du mouvement ouvrier dans les principaux pays. Il montre qu’en Italie, le socialisme n’est pas organisé ; les campagnes sont plus avancées que les villes ; le pays est à la veille d’une révolu-