Page:Bakounine - Œuvres t5.djvu/291

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Convaincus de cette vérité, tous les membres de la Section de l’Alliance s’engagent solennellement à contribuer de tous leurs efforts à l’accroissement de la puissance et de la solidité de cette organisation. En conséquence de quoi, ils s’engagent à soutenir, dans tous les corps de métier dont ils font partie ou dans lesquels ils exercent une influence quelconque, les résolutions des Congrès, et le pouvoir du Conseil général d’abord, aussi bien que celui du Conseil fédéral de la Suisse romande et du Comité central de Genève, en tant que ce pouvoir est établi, déterminé et légitimé par les statuts.


Sont-ce là des tentatives contre l’organisation de l’Internationale ? En m’accusant de ces tentatives, M. Maurice Hess, comme toujours, a menti, et, qui plus est, il a menti sciemment, car il ne peut ignorer, lui qui se vante d’avoir été l’un des membres du bureau du Congrès de Bâle, que la proposition unanimement adoptée et qui a eu pour but de renforcer l’organisation internationale de l’Association des travailleurs, au détriment de toutes les étroitesses, prétentions et vanités patriotiques ou nationales, a été faite par moi. Il m’a entendu défendre cette thèse, que l’Association internationale |28 étant aujourd’hui, pour les travailleurs de tous les pays, l’unique moyen d’émancipation et de salut, leur véritable patrie, devait survivre à tous les États politiques actuellement existants et fonder sur leurs ruines le monde du travail et de l’humanité.

M. Maurice Hess a entendu tout cela, donc il ment