Page:Bakounine - Œuvres t6.djvu/175

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trée aurait pour conséquence infaillible, je vous le jure sur ma tête, la réponse suivante : « Nous consentons généreusement à recevoir dans le bercail tous nos frères égarés et repentants de l’Alliance, moins Perron, Jouk, Bakounine et Sutherland, qui ont été expulsés de la Section centrale pour différents délits, par un jugement en règle[1]. » Au besoin, ce que je ne pense pas, ils pourraient consentir à nous accorder une amnistie, — ils ne nous l’accorderont pas, j’en suis sûr, leurs haines sont trop vivaces et ils nous craignent trop pour cela, — mais en supposant même qu’ils nous l’accordent, je vous déclare, pour mon compte, que moi au moins je ne l’accepterai pas. Leurs intrigues et leurs calomnies contre nous, ce jugement odieux, ridicule, et l’expulsion prononcée contre nous, ont été autant d’infamies, et je ne consentirai jamais à me mettre dans la position de recevoir un pardon lorsque c’est moi qui dois pardonner.

Qu’on ne dise pas que je dois faire un sacrifice

  1. Voir ci-dessus, p. 4.