Page:Bakounine - Œuvres t6.djvu/202

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Après avoir pris connaissance de cet acte, nous fûmes naturellement obligés de retirer notre demande au Comité central de Genève. Frappés d’excommunication par le Conseil général, nous devions d’abord tâcher de nous faire accepter par lui.

Lorsque lecture fut faite de cet acte au sein du Bureau de l’Alliance, personne ne s’éleva avec tant de véhémence contre lui que le fougueux vieillard J.‑Philippe Becker. Il |41 nous déclara tout d’abord que ces résolutions étaient parfaitement illégales, contraires à l’esprit et à la lettre des statuts de l’Internationale, ajoutant que nous avions le droit et le devoir de passer outre, et traitant le Conseil général de tas d’imbéciles qui, ne sachant rien faire eux-mêmes, voulaient seulement empêcher les autres de faire quelque chose.

Les deux membres qui maintinrent le plus opiniâtrement contre lui la nécessité de s’entendre avec