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Page:Bakounine - Œuvres t6.djvu/237

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romande, devaient être obligatoires pour tous les comités de l’Internationale de Genève ?

Notre grand moyen contre eux a été toujours de les appeler dans cette lutte publique, dans laquelle, en dédaignant les personnalités et toutes les intrigues personnelles, nous les combattions et nous les terrassions presque toujours, par l’unique puissance des principes. Par contre, comme il convient à une coterie gouvernementale, ils nous faisaient une guerre souterraine toute remplie d’intrigues et de calomnies personnelles.

Ces discussions de la Section de l’Alliance, auxquelles venaient assister et prendre part presque toujours beaucoup d’ouvriers en bâtiment, non membres eux-mêmes, mais amenés par des amis membres de la section, exercèrent une grande influence sur l’esprit des ouvriers en bâtiment, au grand dépit des chefs de la coterie réactionnaire de l’Internationale de Genève.

L’abîme qui s’ouvrait de jour en jour plus large entre le parti de la Révolution et celui |66 de la Réaction, devint plus sensible encore à partir du milieu du mois de juin 1869, lorsque Perron, obligé pour quelque temps par ses affaires d’abandonner la direction du journal l’Égalité, la remit aux mains de Bakounine. Ce dernier en profita pour développer largement, franchement, dans toute leur vérité et avec toutes leurs conséquences logiques et leurs applications pratiques, les principes de l’Internationale. Il commença sa rédaction par une