Page:Bakounine - Œuvres t6.djvu/349

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bourgeoise), l’organisation intérieure, je l’espère, aura toute votre sollicitude.

Constituez à Rome une Commission Directrice Centrale (le gouvernement, l’État-Église du prolétariat) de cinq ouvriers pris parmi les meilleurs d’entre vous.

Élisez un Conseil composé de trente membres ou plus, choisis parmi les délégués des diverses localités représentées au Congrès et adhérentes au pacte, et auxquels sera confié le soin de veiller, chacun de la ville où il habite, sur les actes de la Commission Directrice[1].

Voilà une très sérieuse vigilance, ne trouvez-vous pas ? Une Commission Centrale munie de pleins pouvoirs pour résoudre toutes les questions, même celles de principe, une quasi-dictature, résidant à Rome ; et pour la surveiller, un Conseil composé de quelques dizaines d’ouvriers dispersés dans toutes les villes d’Italie, et privés par conséquent de tout moyen de s’entendre. Il est vrai que pour les questions les plus importantes la Commission Centrale a le devoir de les convoquer ; mais comme les

  1. « Ma riconfermato il patto di fratellanza, compite queste due dichiarazioni, l’una delle quali vi sépara dal male, l’altra inanella i vostri ai fati d’Italia, l’ordinamento interne, spero, avrà tutte le vostre cure.
    « Costituite a Roma una Commissione Direttiva Centrale di cinque opérai fra i migliori di voi.
    « Eleggete un Consiglio composto di trenta o più individui scelti fra i delegati delle diverse località rappresentate nel Congresso e aderenti al patto, ai quali sia commesso l’ufficio d’invigilare, ciascuno dalla città in cui vive, sugli atti della Commissione Direttiva. »