À partir de demain, je vous expédierai la Cloche à cette même adresse.
Mon adresse par Pékin :
C’est clair. Écrivez-moi donc plus souvent. Vous trouverez en moi un correspondant et un commissionnaire très exact. Si possible, donnez-moi des nouvelles de ma pauvre femme, car, loin d’elle, mon cœur se consume de chagrin. Écrivez-moi toujours, ne fût-ce que pour m’informer que mes envois vous arrivent bien, sans quoi je n’aurais plus le courage de continuer à vous les expédier. Je vous envoie cette lettre en me conformant à vos ordres et j’en ferai autant pour les journaux, les livres et les brochures. Je vous les enverrai en gros paquets, si vous le voulez, à l’adresse de la maison Lane Crawfort et Cie à Tien-Tsin, avec prière de les transmettre à M. N. N…, et, dans le cas où il aurait quitté la ville, par l’ambassade russe à Pékin. C’est à vous, alors, de juger si cette adresse est bonne ; sinon, rectifiez-la et écrivez-la bien lisible. C’est à vous encore qu’il appartient de charger M. X… de régler les comptes avec la maison Lane Crawfort et Cie pour les frais de transport. Ici nous cherchons à faire, non seulement toutes les économies possibles, mais, comme vous allez le voir dans la Cloche, nous nous cotisons de plus pour la