Page:Bakounine - Lettres à Herzen et Ogarev, trad. Stromberg, Perrin, 1896.djvu/331

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chez Talandier et que, nonobstant nos avertissements, notre ami l’a reçu chez lui et l’a présenté à Mroczkowski, qui, de son côté, s’empressa de le recommander à l’iconoclaste Bradlaugh et au Français Dupont, membre du Conseil général de l’Association Internationale des Travailleurs ? J’ai écrit de Neuchâtel des lettres très énergiques à Talandier et à Mroczkowski, sans leur cacher la vérité et j’espère qu’ils feront leur possible pour réparer cette faute. On m’écrit que Netchaïeff se propose de reprendre la publication de la Cloche à Londres, qu’il n’a pu continuer à Genève, après la publication de la brochure de Semène S. Interroge Joukovski, il t’en dira plus long.

J’ai reçu mon thé. Grand merci de ma part à Marie et à Henry. Je me suis mis fermement au travail. Et toi, mon vieil ami, que fais-tu, comment ça va-t-il ? Et ta commune rurale de la Russie ? Si tu apprends quelque nouvelle intéressante ou si tu trouves quelque chose d’important dans les journaux, surtout dans les feuilles russes, fais-m’en part. Envoie-moi donc, je t’en prie, un journal russe après que tu l’auras lu, je te le retournerai très régulièrement.


Adieu, Ton M. B.



« POUR VALÉRIEN »


14 juillet. Neuchâtel.


Cher ami,


Au nom de Dieu, je te supplie de ne pas commettre de bêtises, c’est-à-dire de ne pas faire d’esprit, mais de suivre notre conseil avec pleine confiance et de croire que chaque mot dans ma lettre à Taland.,