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Page:Baliseurs de ciels Narbonne Rene, 1945.djvu/152

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message des aviateurs annonçait leur retour à Paris afin de prendre un nouveau départ.

Le 14 décembre le « Gody-Radio » ralliait le Bourget et quatre jours plus tard, à 22 h. 38, dans des conditions atmosphériques qui interdirent le départ au très bel équipage Pharabod-Klein, Génin et Robert décollèrent pour Syrte. Sur un Maillet-71 qui leur avait été précédemment destiné d’ailleurs, leurs camarades tentaient le même raid. Arrivés à Syrte le jeudi à 8 h. 30, ils se posèrent à Wadi-Halfa, Juba et Lumbo, avant d’atterrir à Tananarive le samedi 21 décembre, après 57 h. 32 de voyage. Si les 43 heures étaient loin d’être atteintes, le vol remarquable accusait pourtant, avec un avion de 180 CV seulement, une moyenne, étapes comprises, de près de 175 kilomètres à l’heure.

Le 26 décembre, cinq jours après l’arrivée à Tananarive de l’équipage victorieux, Pharabod et Klein partaient à leur tour de Paris dans le but de surpasser, avant la fin de l’année, le record de Génin et Robert.

Après un début absolument remarquable, le Maillet-Régnier, malgré deux retards, avait atteint Wadi-Halfa en moins de vingt-quatre heures — les aviateurs furent arrêtés par des formalités administratives — et ne purent repartir que le 30, continuant « pour l’honneur », un voyage qui devait néanmoins les amener à Madagascar pour « le réveillon » dirent-ils. Au décollage de Wadi-Halfa l’appareil, lourdement chargé, ne put décoller et s’écrasa en flammes…

Cependant Génin et Robert revenaient en France par l’itinéraire de la ligne France-Madagascar et atterrissaient au Bourget le 9 janvier. Huit jours plus tard, avec ses camarades Lafan-