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L’EXCITATION SEXUELLE

anciens étudièrent la folie érotique en général.

Galien, Aétius d’Amède[1] et Rufus d’Ephèse[2] confondaient ensemble le satyriasis et le priapisme.

Paul d’Egine, le premier, établit la distinction entre un symptôme (le priapisme) et une maladie (le satyriasis) ; cependant il semble n’avoir pas eu de notions plus nettes que ses prédécesseurs.

Arétée est le premier qui ait étudié sérieusement cette affection. Il en savait le caractère grave et la marche aiguë. Il avait observé que les malades en meurent pour la plupart au bout de sept jours. Nam plerumque in septima die hominem consumit.

  1. Aétius in Rufus, Œuvres, trad. par Daremberg et Ruelle. Paris, 1879 p. 119.
  2. Rufus, Œuvres, trad par Daremberg, Paris, 1879, p. 431.