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SATYRIASIS


Cœlius Aurelianus[1] définit la maladie, en donne les causes et en indique les symptômes.

Il reconnaît que c’est une forme d’aliénation mentale, mentis alienatio. Ses observations sont précises, il a bien vu la maladie, quoique l’on puisse regretter qu’il ne l’ait pas distinguée des autres formes de la folie érotique.

Jean Hartmann[2] a observé que l’issue de la maladie est fatale per virium exolutionem tetanum et mortem.

Wolfgang Wedel[3], le célèbre professeur de l’Université d’Iéna et beaucoup d’autres observateurs ont cité des observations

  1. Cœlius Aurelianus, De morbis acutis et chronicis. ’ Amsterdam, 1709, p. 249.
  2. Jean Hartmann, Officina sanitatis. Noribergæ 1677, p. 640.
  3. Wolfgang Wedel, Physiologia medica. Iéna, 1580. Caput XVI, p. 572 et seq.