Page:Ballanche - Pensées et Fragments, éd. Vulliaud, 1907.djvu/12

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Siva et Vishnou, Osiris et Typhon, Ahriman et Ormuzd. » (Guilhaud de Lavergne.)

Ajoutons seulement, en dépit de certaines insinuations, que les théories de ce penseur ne sauraient être entachées du soupçon d’hétérodoxie.

De nos jours aux faciles enthousiasmes pour la pensée corruptrice ; de nos jours où quelque Nietzsche est l’objet d’un culte après avoir dit que l’arbre de la Croix est un arbre venimeux, il faut se hâter d’opposer de plus en plus, au Verbe de force brutale, le Verbe de paix, de douceur, le Verbe d’amour, enfin le Verbe catholique.

Parmi les œuvres inédites de Ballanche dont nous citons des fragments, se trouvent : la Formule générale de l’Histoire et la Ville des Expiations ; nous nous sommes attachés, autant que possible, à y relever le plus grand nombre de pensées se rapportant à notre plan. Nous en avons choisi également dans toutes les différentes revues où Ballanche a écrit ; ces revues sont presque toujours rares et certaines sont, en quelque sorte, introuvables. Quant aux œuvres publiées, à moins d’indications contraires, nous avons fait usage de la petite édition de 1833.


III

Pour tout ce qui concerne la bibliographie de Ballanche, je renvoie au catalogue dressé par M. Frainnet (Essai sur la philosophie de P. S. Ballanche, Paris, Picard 1903) ; seulement j’ajoute ce qui avait échappé aux investigations de ce critique.


ŒUVRES DE BALLANCHE

Essai de Palingénésie sociale. Tome II : Orphée, avec cette épigraphe :