Une puissance était, puissance sans nom, sans symbole, sans image.
C’était l’existence absolue, inconditionnelle, abstraite de toute forme et de toute limite, se suffisant à elle-même.
Spectacle impossible à décrire, car c’était l’idée considérant l’idée.
Et pourtant Hébal sentait, il sentait l’infini.
Et pourtant Hébal voyait, il voyait l’espace où allaient être les phénomènes.
Et un hymne non cadencé par des sons formait une harmonie que l’oreille ne saurait comprendre ; et cet hymne disait l’univers qui était une pensée de Dieu, et qui n’était pas encore sa parole.
Et une lumière qui n’avait rien de matériel éclairait des objets à l’état d’idées non exprimées.
Et le temps n’avait point de périodes astronomiques ; le temps ne s’était pas détaché de l’éternité.