Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pour lui être agréable, alors le fils de Prithâ arriva, faisant résonner la corde de Gândîva 14.

961. Et, remplissant du bruit de son char tous les points cardinaux, le grand guerrier Arjouna, Bhîma, les deux Pândouides, fils de Mâdrî,

962. Le tigre des hommes, le Satyakide, les fils de Draupadî, Dhrishtadyoumna, Çikhandin, les Pâñcâlas et les Somakas, de toutes parts,

963. Entourèrent complètement Youdhishthira pour le protéger. Ces Pândouides, les plus excellents des héros, entourés de toutes parts,

964. Mirent le trouble dans cette armée (Kourouide), comme des monstres marins (le mettent dans) la mer. Ils firent, en vérité, trembler les tiens, comme un grand vent, les arbres (des forêts).

965. De même que la grande rivière Gangà (le Gange) est agitée par les vents d’Est, alors, ô roi, l’armée Pândouide fut de nouveau agitée.

966. Les magnanimes grands guerriers (de Madra), ayant assailli (cette) grande armée, de nombreuses (voix) crièrent : Où est le roi Youdhishthira ?

967. Où (sont) ses frères ? On ne voit nulle part ici aucun de ces héros, ni Dhrishtadyoumna, ni le Çinien, ni les fils de Draupadî,

968-971, Ni les Pâñcâlas au grand héroïsme, ni le grand guerrier Çikhandin. Les grands guerriers, fils de Draupadî, attaquaient ces héros qui parlaient ainsi, et Youyoudhâna (attaquait) les compagnons du roi de Madra. On voyait les tiens tués par les ennemis dans la bataille, les uns détruits par les roues des chars, les autres (écrasés) par les grands étendards coupés (et tombant sur eux).