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qu’il s’agit, mais comme il n’était pas le fils de Çalya, qu’il n’était même son neveu que parce que Mâdrî, seconde femme de Pândou, qui n’était pas la mère de Youdhishthira, était la sœur du roi de Madra, je me demande s’il ne conviendrait pas de remplacer, dans le texte, Çalyaputram par dharmaputram, le fils de Dharma, ce qui ne change rien au mètre.

15. Çl. 1039. Le texte porte : nânyâmakathayat kathâm. Je pense qu’il faut lire akathayan, au lieu de : akathayat, et que l’auteur veut dire que ces gens poussaient des cris, sans prononcer aucune parole.

16. Çl. 1095. Nous avons vu, à la note 9, que le mot sâtvata était un terme générique, qui désignait plusieurs guerriers. Ici il s’applique à Kritavarman. Au çloka 1102, nous verrons deux Satvatides, qui sont : le même Kritavarman et Youyoudhâna.

17. Çl. 1116. Le mot mâdhava, Madhavide, désigne souvent Krishna, soit parce qu’il avait tué le démon Madhou, soit parce qu’il était de la tribu d’Yadou, dont un Madhou, autre que le démon, fut un des successeurs. Ici, il désigne l’Yadouide Kritavarman.

18. Çl. 1213. Le texte renferme un mot, pîdya, qui ne me semble pas pouvoir être autre chose qu’un gérondif en ya, sans préfixe. Nous en trouverons encore deux ou trois autres exemples, dans le livre de Çalya.

19. Çl. 1377. Le second demi çloka porte : aprcchan ksatriyâstatra kva nu duryodhanah gatah. Comme le fils de Drona n’était pas un Kshatriya, mais un brahmane, j’ai pensé qu’il fallait lire ksatriyâms au lieu de ksatriyâs.

20. Çl. 1448. Le sens de ce çloka n’est pas bien clair. J’ai admis, avec le traducteur anglais, que le Pañcâla se tient ferme, avec les Prabhadrakas ; mais on aurait aussi bien pu dire qu’il avait tué l’armée de Douryodhana et les Prabhadrakas.

21. Çl. 1465. Le texte porte vetsanti, mais une note du traducteur anglais dit que la vraie leçon est rotsyanti. Je m’y suis conformé.

22. Çl. 1482. Le traducteur anglais semble avoir eu entre les mains un texte différent du mien, qui ne fait pas allusion à la mort de Satyeshou, rapportée par Protap Candra Roy.

23. Çl. 1497. Le texte porte tâvakân. Cela doit être une faute d’impression, et je pense qu’il faut lire tâvakâ ; d’abord parce qu’il est rationnel qu’en même temps qu’on tire sur eux, les soldats de Dhritarâshtra rendent coup pour coup, et ensuite, parce qu’il faut