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Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/391

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3269. Ton fils aussi, habile à l’escrime à la massue, évoluait, avec une admirable légèreté, de côté et d’autre, animé du désir de tuer Bhîmasena.

3270. Agitant leurs terribles massues enduites de pâte de santal et d’aloës, désirant par (leur) combat terminer la guerre, irrités comme deux Antakas,

3271. Ces deux grands héros, les plus excellents des hommes, décidés à se tuer l’un l’autre, combattirent comme deux Garoudas, qui voudraient faire leur proie d’un serpent.

3272, 3273. Ô roi, pendant que ces deux héros, le roi (Douryodhana) et Bhîma, forts dans les combats, pareils à des océans agités par la tempête, s’atteignaient avec une égale (fureur), en traçant des cercles variés, on vit leurs deux massues produire des éclairs de feu.

3274. On entendait le bruit retentissant causé par les coups, (que se portaient l’une à l’autre), les massues tournoyantes, de ces deux (guerriers) pareils à deux éléphants en rut, et s’attaquant (avec une même énergie).

3275. Alors, ces deux dompteurs des ennemis, qui se livraient ce cruel et émouvant combat, (vinrent à) se fatiguer.

3276. Ces deux tourmenteurs des ennemis, ayant repris haleine, s’attaquèrent de nouveau avec force, après avoir ressaisi leurs grandes massues.

3277. Un combat terrible, acquérant tout le développement dont il était susceptible, eut lieu entre ces deux (hommes), qui se blessaient réciproquement, en se frappant de leurs massues .

3278. Ces deux forts héros, aux yeux de taureau, se