381. Vaiçampâyana dit : Après avoir entendu ce que Gândhârî venait de dire, Bhîmasena, un peu effrayé, lui adressa ces paroles courtoises :
382. « Que mon action soit juste ou injuste, j’ai agi sous l'empire de la terreur, et pour protéger ma vie ; tu dois me pardonner.
383. Ton fils, dont la force était très grande, n’a pu être terrassé régulièrement. Il ne pouvait être tué par personne dans un combat conforme aux règles de la loyauté.
384. (Je me suis dit) : « Il ne faut pas que (ce guerrier) héroïque, resté seul de son armée, nous ravisse la royauté dans ce combat à la massue. » J’ai alors fait (ce que tu me reproches.
385. Jadis, Youdhishthira aussi a été déloyalement vaincu, et (nous avons) toujours été humiliés par (Douryodhana). C’est pour cela que j’ai commis cette action déloyale.
386. Tu sais toutes (les injures) que ton fils a adressées