87. Celui qui, n’ayant pas égard à cette (prescription de déployer des efforts), se comporte autrement, se fait du tort à lui-même ; la manière d’agir (que j’ai indiquée) est propre à l’homme sage.
88. Les entreprises deviennent stériles pour ces deux causes : quand elles sont privées de l’action de l’homme ou de celle du destin.
89, 90. Rien ne réussit ici-bas, sans que les hommes s’y appliquent. Mais l’homme actif et pieux qui, après avoir rendu hommage aux dieux, recherche convenablement des résultats, n’a pas à redouter l’inutilité de ses entreprises. Or, voici celui qui a des désirs convenables : celui qui honore les vieillards,
91. Leur demande ce qu’il est préférable (de faire) et suit un bon conseil. Chaque fois qu’on entreprend quelque chose, ceux qui ont adopté les opinions des vieillards doivent être consultés.
92. Car en eux repose l’origine des entreprises et le point de départ du résultat. Celui qui déploie ses efforts après avoir écouté la parole des vieillards,
93. Finit par en obtenir un bon résultat. L’homme qui recherche passionnément ses intérêts avec colère, crainte et cupidité,
94, 95. Qui (ne veut pas reconnaitre) de maître, qui dédaigne (les bons conseils), tombe rapidement (du faite de sa) prospérité. Cette affaire mauvaise, entreprise par l’avide Douryodhana à la vue courte, qui n’a eu aucune considération pour les hommes dont le jugement était bon, et qui n’a pris conseil que des méchants, a été follement conçue.
96. (Malgré ce qu’on a pu faire pour) l’en empêcher, il