Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/22

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a engagé la guerre avec les fils de Pândou, dont les qualités étaient supérieures (aux siennes). Ayant eu jusque là un très mauvais caractère, il ne pouvait pas se maîtriser.

97. Certes, l’entreprise étant en mauvais état, il (en) a gémi. Il n’a pas écouté les conseils de ses amis. Quant à nous, pour avoir suivi ce méchant homme,

98, 99. Nous avons partagé sa très fâcheuse manière d’agir. Ce malheur trouble ma pensée, et j’ai beau réfléchir, je ne vois pas ce que nous avons de mieux (à faire). L’homme dont l’esprit est égaré, doit consulter ses amis.

100. En cela consiste sa sagesse et sa prudence. Il voit par là ce qu’il y a de mieux (à faire) pour lui. Des (amis) sages ayant réfléchi avec sagesse, sur la cause de ses entreprises,

101. Étant interrogés (par lui), il convient alors de suivre leurs conseils. Allons donc trouver Dhritarâshtra et Gândhârî.

102. Lorsque nous serons arrivés (auprès d’eux), nous les interrogerons, ainsi que le très sage Vidoura. Consultés par nous, ils nous indiqueront de suite ce que nous avons de mieux (à faire).

103. Nous ferons (ce qu’ils nous diront). C’est ma résolution définitive. Une affaire ne saurait avoir d’issue convenable, si on ne la commence pas.

104. Mais quand un homme a fait ce qu’il devait faire, si ses entreprises ne réussissent pas, c’est un coup du destin. Il n’y a pas à discuter là-dessus.