144. Vaiçampâyana dit : Le devarshi Nârada se tut après avoir ainsi parlé. Le râjarshi Youdhishthira, accablé de chagrin, s’abandonna à ses (tristes) méditations.
145, 146. La désolée Kountî, dont le cœur était brisé par la douleur, prononça, d’une voix douce, des paroles appropriées à la situation, (en s’adressant) au magnifique (roi), affligé, malade de chagrin, qui soufflait comme un serpent, et dont les yeux étaient pleins de larmes :
147. « Ô Youdhishthira, dit-elle, guerrier aux bras puissants, tu ne dois pas pleurer. Ô grand sage, triomphe de ta douleur et écoute ce que je vais te dire.
148. Jadis, ô le meilleur des hommes vertueux, le Soleil son divin père, et moi, nous nous sommes efforcés de (décider Karna) à faire connaître qu’il était ton frère.
149. Ce qui pouvait être dit par un ami bienveillant et désirant le bien (de son ami), lui a été dit, devant moi, par le Soleil, (en rêve), à la fin de son sommeil.
150. Ni le Soleil, ni moi, nous ne pûmes l’engager, par