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Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/255

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des conseils affectueux, à céder et à s’éloigner, ou à se réunir à toi.

151. Alors, s’il s’est plu à soutenir la guerre, c’est qu’il était poussé par le destin, et je le considère comme l’auteur de vos maux. »

152. Le vertueux Dharmarâja, les yeux obscurcis par les larmes et l’âme agitée par le chagrin, répondit à sa mère qui venait de lui tenir ce langage.

153. Il lui dit : « Tu m’as mis dans la peine en gardant ton secret. » Et cet homme à la grande énergie maudit les femmes, dans l’univers entier,

154-156. En (s’exprimant) ainsi : « Quelles ne puissent plus désormais garder un secret. » Dévoré de chagrin, le cœur troublé au souvenir de ses fils, de ses petits-fils, de ses parents et de ses amis, l’âme agitée, l’esprit consumé par la douleur, ce sage roi, tourmenté par ses regrets, s’abandonna au désespoir.