384. Vaiçampâyana dit : Comme le fils de Kountî, Dharmarâja Youdhishthira, ne répondait pas aux différentes paroles védiques, que ses frères lui exposaient,
385, 386. Ô Indra des rois, l’illustre Draupadî aux grands yeux, la plus belle des femmes, issue de noble race, parla au taureau des rois, qui était assis, entouré de ses frères pareils à des lions et à des tigres, comme un (éléphant) roi d’un troupeau est (entouré) des (autres) éléphants.
387. Toujours fière, surtout (en ce qui concernait) Youdhishthira, toujours tendrement aimée par le roi, connaissant le devoir, le voyant (où il était),
388. Cette femme aux larges hanches, que ses douces paroles rendaient extrêmement aimable, après avoir jeté les yeux sur son époux et l’avoir salué, lui adressa ces paroles :
389. Draupadî dit : Ô fils de Prithâ, tes frères que voici, se dessèchent comme des châtakas (sorte de coucou), en te sermonnant à haute voix, et tu ne les approuves pas !