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Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/332

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704. Ô descendant de Kourou, offre le sarvamedha et raçvamedha, après quoi, ô grand roi, tu atteindras le refuge suprême.

705. Après avoir mis tous tes frères, en état d’offrir des sacrifices aux dakshinâs abondantes, tu obtiendras une renommée sans égale, ô fils de Pândou.

706. Ô le meilleur des Kourouides, il existe un précepte (bien) connu. Ô tigre des hommes, écoute ce qu’il faut faire, pour ne pas t’écarter du devoir.

707. Ô Youdhishthira, ceux dont la vertu n’est que celle des voleurs, dont ils ont l’adresse, conduisent le roi à la victoire et aux querelles .

708. Ô roi, celui qui, ayant égard aux lieux et aux temps, supporte les dasyous (eux-mêmes), en se conformant (aux règles de) la sagesse enseignée par les préceptes, ne commet pas de péché.

709. Le roi qui, ayant prélevé le tribut du sixième, ne protège pas son royaume, assume (la responsabilité) du quart des péchés commis dans son (empire).

710. Apprends de quelle manière, un roi, dans sa conduite, ne s’écarte pas de la vertu. En s’attachant à obéir aux préceptes du devoir, il n’a rien à craindre.

711. Celui qui, mettant de côté les désirs et la colère, considère, comme (le ferait) un père, (tous ses sujets) d’un œil égal, assujettit son intelligence aux préceptes (révélés) et échappe au péché.

712. homme à la grande splendeur, le roi qui, entravé par le destin au moment de l’action, ne voit pas réussir ses entreprises, n’est pas réputé coupable de péché.

713. Il doit triompher de ses ennemis par la force, et surtout par la sagesse (de son administration). Évitant de