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1272. Le devoir imposé au brahmane est entier, et comprend quatre quarts. À la royauté on impose un devoir d’un quart inférieur.

1273. On accorde au vaiçya et au coudra, à chacun un quart en moins. On peut reconnaître ainsi l’importance relative (de chacun d’eux).

1274. Après avoir tué un animal, ou coupé de nombreux arbres, qu’un homme se nourrisse de vent pendant trois nuits, et confesse (sa faute).

1275. Pour avoir eu commerce avec une femme qu’on ne doit pas connaitre, il est indiqué, (à titre de pénitence), d’errer pendant six mois avec un vêtement humide, et de coucher sur la cendre .

1276. Voilà la règle relative à tout ce qui ne doit pas être fait, d’après la loi révélée par Brahma avec raison, tirée des écritures, (et appuyée) par des exemples.

1277. Que, vivant de peu, ne causant de dommage à aucun être vivant, (se conduisant avec) douceur, ne parlant pas, (un brahmane) enseigne le chant de la Sâvitrî, (et) il est purifié de tous ses péchés.

1278. Que, pendant le jour, il se tienne constamment en plein air, (y) dormant la nuit ; que, trois fois par jour et trois fois par nuit, il se baigne dans l’eau, revêtu de ses habits.

1279. Que, se livrant à de pieuses pratiques, il ne parle ni aux femmes, ni aux coudras, ni aux (hommes) déchus. Un brahmane qui a commis des péchés par ignorance, s’en purifie par cette pieuse conduite.

1280. On obtient, dans l’autre monde, le fruit du bien et du mal qui a eu pour témoins les êtres, de sorte que, quoi qu’on ait fait, on reçoit la rémunération de l’acte qu’on laisse derrière soi.