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1349. Ô maître suprême des hommes, si tu désires t’instruire complètement des devoirs, ô guerrier aux puissants bras, adresse-toi au vieillard qui est le grand oncle des Kourouides, à Bhîshma.

1350. Ce fils de la Bhâgîrathî sait tout ; il connaît tous les devoirs, et il détruira les doutes (qui pourraient) exister dans ton esprit, au sujet des secrets du dharma (devoir).

1351. C’est lui qu’engendra la divine déesse, la rivière au triple cours, lui qui vit face à face tous les dieux, avec Indra à leur tête.

1352. Ce prince, après avoir, à plusieurs reprises, satisfait par ses hommages les devarshis, Vrihaspati en tête, a appris (les règles qui dictent) aux rois une (bonne) politique.

1353. (Cet homme), le plus excellent des Kourouides, obtint (la connaissance) des préceptes qu’Ouçanas, et le brahmane gourou des dieux avaient connus, et apprit ce qui (constitue) la loi avec ses explications.

1354. Le guerrier aux grands bras, ayant accompli des vœux rigides, obtint de Vaçishtha et du Bhrigouide Çyâvana, (la connaissance) de toutes les parties des védas.

1355. C’est lui qui, jadis, sollicita les leçons de Koumâra, fils aîné de Pitâmaha, à l’éclat brûlant et qui connaissait la vérité, au moyen de laquelle on se réunit au souverain Être.

1356. Ce taureau des hommes obtint de la bouche de Mârkandeya tout le yatidharma (devoir des ascètes). Il reçut des astras de Râma et de Çakra.

1357. Nous avons appris que, quoiqu’il fût né parmi les hommes, la mort (ne devait venir) pour lui que quand il le voudrait, et que, (quoique) sans progéniture, les mondes heureux du ciel (lui étaient réservés).