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1358. Les pieux brahmanes furent constamment ses suivants. Toutes les connaissances que l’on peut acquérir, il les a possédées.

1359. Il est au fait des devoirs, il connaît toutes les subtiles vérités du dharma (devoir) et de l’artha (intérêt). Il te parlera. Approche-toi de lui, avant que ce (sage), qui a la connaissance des devoirs, n’abandonne la vie.

1360. Après avoir entendu ces paroles, le très sage fils de Kountî, aux grandes pensées, s’adressa (en ces termes) au fils de Satyavatî, Vyâsa, le plus éloquent des hommes :

1361. Youdhishthira dit : Après avoir détruit mes parents, dans un massacre qui fait hérisser le poil (d’horreur), malfaisant pour la terre entière, destructeur du monde,

1362. Après avoir fait tuer par fraude, sur le champ de bataille, ce guerrier loyal, à quel titre aurais-je le droit de l’interroger ?

1363. Vaiçampâyana dit : Alors, le guerrier aux puissants bras, le meilleur des Yadouides, qui voulait être utile aux quatre castes, répondit à ce (prince), le plus excellent des rois.

1364. Le Vasoudevide dit : Tu ne dois pas persévérer (plus) longtemps dans ton chagrin. le plus grand des rois, fait ce qu’a dit l’adorable Vyâsa.

1365. Ô guerrier aux grands bras, les brahmanes et tes très énergiques frères, s’approchent de toi, implorant ton secours, comme (on implore) Parjanya (le dieu de la pluie), à la fin de la saison chaude.

1366. Les rois qui survivent, tout l’ensemble des quatre castes, et (les habitants de) ton royaume de Kouroujângala, ô grand roi, sont réunis (dans ce but).