Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/93

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

663, 664. Bhîmasena aux puissants bras lui cria : « Arrête-toi, arrête-toi. » Le fils de Drona ayant aperçu l’archer Bhîma, qui avait saisi son arc, et, derrière lui, ses deux frères sur le char de Janârdana, eut l’esprit troublé, et pensa : « C’en est fait. »

665. Sans perdre courage, le fils de Drona songea à cet astra divin et suprême. Il prit de la main gauche un roseau,

666. Et, tombé dans une telle détresse, qu’il ne pouvait résister à ces héros porteurs d’armes surnaturelles, il produisit l’astra divin.

667. (Selon la formule consacrée), il prononça dans sa colère ces paroles cruelles : « Pour la destruction des fils de Pândou. » Après avoir ainsi parlé, ô tigre des hommes, le majestueux fils de Drona

668. Lança cet astra capable d’égarer l’esprit du monde entier. Alors, dans ce roseau, il se développa un feu

669. Pareil à celui qui, (à la fin du monde), détruit tout, (feu) capable, à ce qu’il semblait, de consumer les trois mondes.