670. Vaiçampâyana dit : Dès le début, le Dâçârhien, comprenant, à ses gestes, ce que le fils de Drona voulait faire, dit à Arjouna :
671. « Arjouna, Arjouna, c’est maintenant, ou jamais, le moment de produire cet astra divin, dont Drona t’a enseigné l’usage, ô Bharatide.
672. Pour protéger tes frères et toi-même, lance dans la bataille, ô Bharatide, l’astra qui détourne les astras. »
673. Ayant entendu ces paroles de Keçava, le fils de Pândou, tueur des héros ennemis, se hâta de descendre de son char, muni de son arc et de ses flèches.
674. Ayant d’abord souhaité le bonheur au fils de Drona et, immédiatement après, (se l’étant également souhaité) à lui-même ainsi qu’à tous ses frères, le tourmenteur des ennemis,
675. Après avoir rendu hommage à toutes les divinités et aux gourous, et médité sur Çiva, dit : « Que l’astra soit apaisé par l’astra. »