Page:Baltet - L'art de greffer.djvu/270

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

août. — En fente (fig. 69, 110, 114). Anglaise (fig. 80, 84). En incrustation (fig. 119) ; avril. — En couronne (fig. 51, 54) ; mai. — En pied ou sur tige.

Observations. — Les Cytises (Cytisus) à bois fin, C. pourpre, rose, blanc, carné, noir, élégant, à trois feuilles, versicolore, etc., ne réussissent guère qu’au greffage en fente, à cause de la ténuité des rameaux. On insérera le greffon sur le sujet, en face d’un œil d’appel, à la hauteur fixée pour le branchage, la tête de ces espèces se ramifie sans pouvoir monter davantage.

Les Cytises (Laburnum) à gros bois, C. Adam, bifère, odorant, à grande fleur, à feuille sessile, à feuille bullée, à feuille de chêne, etc., se multiplient par l’écussonnage, ou par les greffes à l’anglaise, en fente, en incrustation. Les rameaux sont assez vigoureux pour que, se trouvant insérés à fleur de terre, ils s’élèvent à tige.

Lorsqu’on étête le Cytise pour le greffer, il faut absolument conserver un bourgeon au sommet du sujet, à l’opposé ou sur le côté de l’insertion du greffon. La fonction de ce bourgeon est d’appeler la sève et d’entretenir la vie sur l’arbuste pendant la première année.

Il vaut mieux détacher les rameaux-greffons de l’arbre-étalon peu de temps avant le greffage ; dans les localités exposées aux gelées d’hiver, on peut couper à l’avance les rameaux des Cytises à bois fin et les conserver en terre (fig. 32).