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Jonghe, Colmar de Mars, Délices de Charles, Doyenné Bizet, Tardive d’Anvers, Van Mons, et même Fondante du Panisel et Bonne d’Ézée.

Greffage sur Cognassier. — Le Cognassier n’ayant pas avec le Poirier une liaison toujours sans reproches, on aura soin de faciliter cette union par le choix de plants de bonne race, et par l’inoculation de bourgeons munis d’une assez longue plaque d’écorce purgée d’aubier.

Les horticulteurs ont adopté divers types ou formes du Cognassier qui portent le nom de Cognassier de Vitry, C. d’Angers, C. de Doué, C. de Fontenay, du pays où ils sont propagés par cépée et vendus sur le marché.

Le Cognassier doit être un jeune plant ; il sera écussonné en pied, assez près du sol.

Une méthode traditionnelle d’Orléans consiste à receper le Cognassier en le plantant et, l’année suivante, à greffer le plus beau scion qui se développe ; les autres pousses sont enlevées après une année de végétation pour être bouturées, en nourrice, et fournir de nouveaux sujets.

À Troyes, on étête le plant à 0m,30, lors de la plantation, pour l’écussonner au mois d’août suivant. En préparant à l’avance, juste la place pour loger l’écusson, le sujet ne s’affaiblit pas, et l’on réserve ainsi des rameaux-boutures pour la multiplication prochaine.

Le bourgeon-écusson du Poirier se soude mal au sujet trop gros ou trop vieux de Cognassier.