étouffer littéralement les plantes qu’elle abrite. On la laisse ainsi pendant six semaines. À partir de ce moment, la reprise des greffes est assurée ; on commence à soulever les cloches insensiblement pendant huit jours, puis on les enlève tout à fait ; mais on ombragera encore les jeunes plantes avec des toiles ou des claies. Enfin on les aère totalement, avant de les livrer à la pleine terre, sauf les plantes des derniers greffages qui pourront hiverner sous verre. Il est bien entendu que les greffes livrées à la pleine terre seront étêtées à ce moment, si elles sont de côté.
Le greffage d’automne, sous cloche, réussit moins bien ou réclame plus de surveillance.
Pendant l’hiver, on garnit les rangs de cloches avec des feuilles sèches, et on les couvre de paillassons ; mais il est bien rare que les hivers rigoureux n’y laissent pas de traces fâcheuses.
La greffe en placage est moins employée sous la cloche en plein air parce que l’humidité, plus fréquente que dans la serre, nuirait à la soudure du placage.
[5.1.2]Greffage en bâche. — La bâche se compose d’un coffre tout bois, ciment, pierre ou maçonnerie, haut de 0m,60, dont moitié sous terre et l’autre moitié hors de terre. Si, par suite de la hauteur des sujets, on construit le coffre plus profond, on creusera davantage le sol ; la partie hors de terre restera la même.
La bâche supporte un châssis vitré ; par con-