Page:Baltet - L'art de greffer.djvu/74

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

séquent, on lui donnera une largeur égale à la largeur du châssis, soit environ 1m,33.

Les jointures des châssis entre eux ou avec la bâche seront capitonnées de mousse, afin d’empêcher la pénétration de l’air extérieur.

Au fond de la bâche, on étend un lit de sable, de tannée, de cendre de houille, épais de 0m,15 à 0m,20, pour y recevoir les sujets en pot dès qu’ils ont été greffés. Au-dessous, un peu de fumier frais et de terreau produira une légère chaleur de fond.

Sous bâche, le greffage est préférable en août pour les plants en godet ; le multiplicateur greffe les sujets dans son laboratoire, vers le mois d’août (de juillet en septembre), et les place aussitôt sous la bâche. Le greffage en février-mars est également convenable pour les sujets à racine nue ; on arrache des plants à la pépinière, on les greffe et on les repique aussitôt sous châssis, en pleine terre, sans les mettre en pot. Les plants greffés ont le pied recouvert de terreau et la tête près du vitrage.

La soudure de la greffe n’arrivant guère qu’après cinq ou six semaines de greffage, il faudra bien se garder d’aérer la bâche avant cette époque. Après, on soulèvera modérément le châssis avec une crémaillère, pendant quelques heures de la journée, lorsque la température sera chaude.

Si le soleil est ardent, il convient d’en amortir