Mais parce que… Comprenez-vous ?
Vous allez être obéie.
Scène XI.
Mon cousin, n’avez-vous pas les dispenses nécessaires pour célébrer à l’instant votre mariage avec Marie Lothundiaz ?
Et par les soins du bonhomme, le contrat est tout prêt.
Eh bien ! prévenez au couvent des Dominicains, à minuit vous épouserez, et de son consentement, la riche héritière ; elle acceptera tout, en voyant (bas à Sarpi) Fontanarès entre les mains de la justice.
Je comprends, il s’agit seulement de le venir arrêter. Ma fortune est maintenant indestructible ! Et… je vous la dois. (À part.) Quel levier que la haine d’une femme !
Sarpi, faites exécuter sévèrement cet ordre, et sans retard.
Scène XII.
Et notre mariage, à nous ?
Monseigneur, mon avenir est tout entier dans cette fête : vous aurez ma décision ce soir. (Fontanarès parait.) (À part.) Oh ! le voici. (À Frégose.) Si vous m’aimez, laissez-moi.
Seule avec lui.
Je le veux !
Après tout, il n’aime que sa Marie Lothundiaz.