quelques heures, presque une nuit pour faire ses ravages, et que, dans les premiers moments, on peut les combattre ; si le docteur reste à la maison, il les combattra (On frappe.) Qui est-ce ?
C’est moi !
Entrez, docteur ! (À part.) La curiosité me l’amène, la curiosité le fera partir.
Eh bien ! mon enfant, entre vous et votre belle-mère, il y a donc des secrets de vie et de mort ?…
Oui, de mort surtout.
Ah ! diable, cela me regarde alors. Mais voyons !… vous aurez eu quelque violente querelle avec votre belle-mère.
Oh ! ne me parlez plus de cette crature, elle trompe mon père.
Je le sais bien.
Elle ne l’a jamais aimé.
J’en étais sûr.
Elle a juré ma perte.
Comment, elle en veut à votre cœur ?
À ma vie, peut-être.
Oh ! quel soupçon ! Pauline, mon enfant, je vous aime, moi. Eh bien, ne peut-on vous sauver ?
Pour me sauver, il faudrait que mon père eut d’autres idées. Tenez, j’aime M. Ferdinand.
Je le sais encore, mais qui vous empêche de l’épouser ?
Vous serez discret ? Eh bien, c’est le fils du général Marcandal !…