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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/141

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— Rien n’est plus simple, pourtant, dit madame Saint-Estève ; mon ami ne veut pas être ridicule, et si, pendant qu’il aura tous les airs d’être votre protecteur, vous alliez renouer avec votre député ou vous mettre quelque amour dans la tête, son rôle, vous pouvez vous le figurer, ne serait pas très charmant.

— Je ne serai rien pour monsieur, dit la Luigia, qu’une amie reconnaissante et dévouée, mais rien aussi pour personne, et surtout pour celui que vous dites ; je n’ai pas rompu, chère madame, sans y avoir bien pensé.

— C’est que, voyez-vous ma mi-