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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/167

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Incapable de supporter longtemps un pareil régime, Bixiou, au milieu de cette torpeur, voulut au moins se ménager une récréation. L’intimité d’un grand seigneur étranger avec la Saint-Estève n’avait pas laissé de lui donner à penser ; il avait également été frappé d’une certaine insuffisance de Vautrin comme amphitryon, et s’était dit qu’un vrai gentilhomme, à moins de frais, aurait trouvé le moyen de donner de la vie à une réunion. Voulant donc tâter son homme, il imagina de lui donner la question par la Suède, vers le commencement du second service, du bas bout de la table où il était placé :

— Monsieur le comte, lui cria-t-il,