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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/225

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vous m’aviez mise en mesure de n’en pas être inquiète ; vous voyez, en effet, qu’il ne se dessine pas trop effrayant.

— Il me paraît si brillant au contraire que, sans la peur de vous paraître indiscret, j’oserais vous demander de quelle main plus heureuse que la mienne, vous avez reçu une si prompte et si efficace assistance ?

— Un grand seigneur suédois, répondit la Luigia sans marchander, qui dépense une partie de son immense fortune à encourager les arts, m’a procuré un engagement au théâtre de la Reine ;