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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/229

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au fond de votre pensée. Ne fût-ce qu’à cause de ce que vous aviez fait pour moi, je devais prétendre à votre estime, et il m’était à tout jamais défendu d’y aspirer.

— Mais, chère Luigia, voilà ce que j’appelle des idées sans nom. Ai-je jamais manqué pour vous de considérations, d’égards ? Votre conduite, d’ailleurs, n’était-elle pas exemplaire ?

— Oui, je tâchais de ne rien faire qui pût vous donner à mal penser de moi. Mais en étais-je moins la veuve de Benedetto ?