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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/236

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défendre avec énergie, alors vous fûtes cruel de ne pas me comprendre, et jamais, voyez-vous, votre imagination ne vous dira ce que j’ai souffert et toutes les larmes que vous m’avez fait verser.

— Mais, chère Luigia, j’étais votre hôte, et quand même j’eusse pu soupçonner quelque chose de ce que vous me révélez, mon devoir d’honnête homme me commandait de ne rien voir, de ne rien comprendre qu’à la dernière évidence.

— Est-ce que ma tristesse perpétuelle n’était pas une avance ? Est-ce que si mon cœur eût été libre, vous ne m’eus-