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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/248

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cevoir que j’étais là, à vos côtés. Du jour où vous avez apostasié, je n’ai plus voulu continuer mon humiliant sacrifice, il n’y avait plus d’avenir entre nous.

— Comment ! dit Sallenauve, en tendant à la cantatrice une main qu’elle ne prit pas, nous ne resterons pas même amis ?

— Un ami, vous en avez un, répondit l’Italienne. Non, tout est bien clos et arrêté. Nous entendrons parler l’un de l’autre, et de loin, en passant dans la vie, nous nous saluerons de la main, mais rien au-delà.